mardi 26 décembre 2006



Hector Noguera y Teatro Camino
Fundacion Los Jaivas
Aldea del Encuentro

presentan

IN TEMPO RUBATO

"In Tempo Rubato, creación colectiva de la compañìa franco-chilena Aleph, es un acercamiento poético teatral al mundo musical, apoyado en la composición y dirección musical de Anita Vallejo, que revisita las composiciones de grandes autores de “la chanson française”, de la “canzona italiana” y de la “canción romántica” latino-américana, evocando la duración de un “tiempo robado”- In Tempo Rubato -, los misterios de una interrogante : ¿ A dónde va la música cuando se impone el silencio?..."

La compañìa Aleph se presentara en Santiago :

TEATRO CAMINO
los dias 4,5,6,7 - 11,12,13,14 de enero - De jueves a domingo a las 20:00 horas -
Antipurén 9400, peñalolen
Informaciones : 2925872 - 2920644 www.hectornoguera.cl

CENTRO CULTURAL DE LA REINA
El martes 9 de enero a las 21:00 horas -
Santa Rita 1153. La Reina
Informaciones: 2776214 www.culturalareina.cl

ALDEA DEL ENCUENTRO
los dias 18,19,20,21 de enero a las 21:00 horas -
Av. Larrain 9750, La Reina
Informaciones: 2735803 www.aldeaencuentro.cl


lundi 11 décembre 2006

Lundi 12/12
Comment ne pas réagir a la nouvelle de la mort du dictateur.
Juste ce soir il y a ce petit film de Ken Loach que j'ai trouvé. Prenez quelques minutes pour le voir et imaginez l'histoire de cette histoire.
Puisse tous les fantomes des victimes enfermés dans le sombre cerveau du tyran être enfin libérés.

11th September - 09/11/2001 (11'09''01)

dimanche 10 décembre 2006

filage


8/12 Aujourd'hui premier filage de la pièce In Tempo Rubato en espagnol.
La Compagnie Aleph qui trouve la genèse de son histoire au Chili est composée de natifs chiliens et de français. Plusieurs tournées en Amérique latine explique le bilinguisme des membres de la troupe. Encore faut il s'entendre sur le sens du mot bilingue...

Le "parlé" chilien est est trés imagé dans ses locutions et dans son phrasé, il posséde, à l'instar des autres langues parlées dans les pays hispanophones d'Amérique du sud, son style, sa manière de placer les intonations, ses tics de languages, son accent. Certains "S" ne se prononcent pas et le " po güevon !" est bien connu des chiliens au même titre que le "Che !" argentin.

Pour en revenir aux répétititions, c'est bien la langue de Neruda qu'il faut maitriser. Pour garder une certaine allure aux textes de la pièce traduit par Luis Pradenas, il faut y aller ! Au turbin ! Si on commence a traduire littéralement les textes dans nos têtes, si on s'imagine qu'on est des bilingues chevronnés alors c'est the big catastrophe !

Anita Vallejo qui s'est posée en répétitrice officielle n'en croit pas ses oreilles :
- Dites doncs les guevones ! '(trad : stupides, idiot ) mettez vous les piles !
Exercice difficile pour les comédiens, non pas de se mettre les piles, ça c'est un peu l'essence du métier : mettre des piles et s'allumer sur la scène... non l'exercice difficile est le jonglé de langue : les personnages joués en français sont trop dénaturés quand ils changent de langue alors il faut retrouver la musicalité, il faut retrouver les mots justes pour garder le rythme...
Heureusement le cerveau comprend ce qu'on lui demande et finalement les rires et les émotions sont comme une musique qui transcendent les mots, tous les maux...

vendredi 8 décembre 2006

vendredi 1 décembre 2006

Voila pour l'avant gout de cordillère...

27/11 dernière réunion avant que parte notre éclaireur/décorateur en chef René Olivares pour monter le décor de la pièce a Santiago du Chili. Organisation-prise de position-débat d'idées-vote démocratique, tout y passe et l'ambiance est nerveuse. Mais les enjeux sont là et les jeux ne sont pas faits : Si l'on ne se met pas en question, si l'on ne court pas une vraie aventure, au bout de laquelle on sera vainqueur ou vaincu avec le risque de se casser la gueule, alors ça n'a aucun intérêt.

Le plus interessant dans une aventure comme celle ci c'est sans doute le rassemblement des volontés pour aller communément vers un but. Est ce l'équipage ou le navire qui fait le voyage ? A un mois du départ nous sentons bien tous que chaque membre de cet équipage va devoir assumer son poste de façon entière pour le succès de cette campagne.

Donc le 31 décembre 2006 decollage de Paris Ch D G, toute une tribu, toute une smala qui prendra l'avion ce jour là. les artistes de la pièce In Tempo Rubato, de la famille, des enfants, des amis, des cameramen, du matériel, des envies, des rêves, des rires des angoisses, des passeports oubliés (non j'espère pas) des au revoirs (pas trop déchirant quand même) Des cafés-clopes pris en vitesse. quoi ah oui excusez nous on l'éteint tout de suite ! On avait presque oublié ! Et oui les gars vous aviez oublié : fumer dans un aeroport, non mais vous voulez rire ! on est en 2007.

on y est pas encore mais ça s'approche...
"il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant où l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses."
(Milan Kundera)