samedi 3 février 2007

Où que l’on aille...


1er Février
Et voila La Compagnie Aleph a pris son vol de retour vers la France. L'avion s'est bien posé délicatement ce matin sur la piste de l'aeroport Charles de Gaulle. La tournée est finie ! Toutes les belles choses ont une fin. Une fin qui n'est jamais que le début d'autres choses. Plus personne ne pourra être pareil après avoir vécu une aventure semblable. Il serait plus facile de banaliser ce que chacun de nous peut apprendre d'expériences comme celle ci.
La vie parfois nous pousse à réagir comme des blasés a ce qui en d'autres circonstances et a d'autre personnes pourrait passer pour extraordinaire et inoubliable. Ainsi il en a été : Un mois sans couacs majeurs, sans accidents graves. Nous étions venus pour présenter sans prétention une facette de notre travail artistique créé en France tout en combinant une histoire d'héritage culturel avec le Chili et le résultat a été bien au dela de nos espérances. Les gens ont tout compris de ce que nous attendions et sont venus plus nombreux a chaque fois, tous les petits réseaux d'amitié que chacun a mis en place ont fait le succès de cette tournée. Toute ces rencontres ce sont gravées quelquepart dans l'espace et le temps pour l'éternité...
Merci A tous ceux qui se sont fait les témoins de ce voyage et qui ont laissé leurs commentaires sur ce blog.
Maintenant les aléphiens vont reprendre leur activités en France et ce blog va se transformer et essayer de témoigner en relais avec le site compagniealeph.com de ce travail quotidien.

Où que l’on aille partout nous échangeons des rires et des chansons
Si la vie n’est qu’un feu de paille, alors paille nous serons.
Tout part d’une flamme pétillant dans l’âme à sa façon, attisée par tous les frissons
Que nous semons, récoltons, flamme de notre passion, que nous protégeons.
Où que l’on aille…












mercredi 31 janvier 2007

Anita de cumpleaño

Aujourd'hui nous partons tous en bus pour un petit village a 70 km de Santiago : Meripilla. Ici dans une magnifique parcelle nous nous installons ppour un vrai Asado a la Chilienne afin de fêter dignement l'anniversaire d'Anita.
Les enfants ont fait du cheval, nous avons chanté des chansons, dansé, mangé, bu, profité, marché dans les collines, sur les bords du rio, apprécié la vue sur la cordillère. C'était un vrai moment de bonheur...









Talca, Paris y ....

Samedi 27
départ pour la ville de Talca a 3h. au sud de Santiago.
Nous sommes acceuilli dans le théâtre régional de Maule, une immense structure moderne pouvant acceuillir 1200 spectateurs. A 20h.30 A lieu la dernière représentation de la pièce ici au Chili. Vive émotion de sentir qu'ensemble nous avons été jusqu'au bout de cette aventure artistique.





lundi 29 janvier 2007

Enfin de la vidéo


Livre Luis ¨Pradenas
Vidéo envoyée par matcabs


Première video postée sur le blog : Un montage des images prises lors de la sortie du livre de Luis Pradenas "Théâtre au Chili" a la Biblioteca Nacional et réalisé par nos deux fidèles camarades/cameramen Alex et Ben

vendredi 26 janvier 2007

Retour..

Aujourd’hui 26 janvier la Compagnie aleph est de retour de La Serena (500 km au nord de Santiago).
Nous avons répondu présent à l'invitation de l’Université de la Serena à venir jouer deux représentations au Théâtre municipal de cette ville côtière.
Donc,
mardi départ a 8h. du matin en bus Pulmann. 6 h. de, superbe panorama, décor, paysage et lumière plus tard nous avons été accueilli par le staff de l’université.

Les répétitions avec le contrebassiste remplaçant Christophe ont lieu dans la jolie Ecole de Musique. A 18h. le bus nous a emmené pour un tour(istique) de la ville. L’Université est trés présente partout… Le premier stop est pour admirer la vue impressionnante qu'on a sur toute la baie de Coquimbo et de la Serena depuis les terrasses du campus de la fac de science.
Puis nous "déambussons" dans la ville avec un membre de la fac qui nous explique gentiment l'historique de la création de la ville en 1548 (plus ancienne ville du Chili) ensuite nous admirons les églises, les marché et enfin un arrêt sur la surprenante plage de la Serena : a perte de vue du sable, des oiseaux, des chevaux des vagues immenses.
Ici la nature est très puissante, attention danger… Il y a une brume maritime qui voile les montagnes et l’horizon d’un tulle clair et donnent a l’ensemble une féerie particulière.
Nous partons manger a Coquimbo, la petite ville portière de l’autre coté de la baie. Ville de pirate ou parait t-il Francis Drake en personne y avait pris ses quartier. Et c’est peut être dans sa maison, sur le port, que nous nous arretons pour manger.
Une maison colorée a 3 étages avec des immenses pièces partout et une terrasse incroyable sur le toit. Une vue a 180 degrés sur le port et la ville a nos pieds pour prendre l’apéritif !
Le lendemain, matinée tranquille et départ pour le théâtre municipal, de ce genre de théâtre ou l’on imagine Sarah Bernarhd chanter au début du siècle.
Le public de la première représentation de 18h. est composé de gens qui n’ont jamais vu de théâtre et encore moins de spectacle français. A la fin de la représentation : quel accueil ! Quelle générosité et quelle reconnaissance dans tous ces regards brillants…
A 21 h représentation pour les financeurs les gens de l’université et les « élites » de la ville. Même accueil, même gentillesse. Le théâtre ne fait pas la différence, les émotions sont les mêmes pour tout le monde…
Et tout le monde est enchanté ; la mission est réussie au delà de nos espérances… Nous reviendrons c’est sur. Car il nous reste un seul regret : si peu de temps pour découvrir et profiter.
Surtout, de monter vers la cordillère dans cette si incroyable Vallée de l’Elqui : un monde minéral chargé d’énergie par les cristaux de roches…
Une autre fois !














lundi 22 janvier 2007

Hier soir 21 janvier c’était la dernière représentation a l’Aldea et donc a Santiago. Mardi départ pour la Serena…
Le coucher de soleil sur la ville a été tout simplement extraordinaire et c’était comme si les dieux du ciel nous manifestait leur approbation pour cette soirée…A 21h. la file d’attente au uichet dépassait toutes nos attente. Cette représentation, la quatrième sur la scène de l’Aldea a été enflammée et nous en avons profité jusqu’au bout avec notre ami Christophe le contrebassiste qui doit quitter le Chili un peu plus tôt pour des raisons familiales.
La représentation a été suivi d’un repas organisé par l’équipe de la corporation, et la soirée s’est terminée tard dans la nuit.






samedi 20 janvier 2007

Jeudi 18, La compagnie a pris ses quartiers au théâtre de la Corporation Aldea del encuentro a la Reina sur le flan est de santiago. Situé en hauteur au numéro 9057 de l’avenue Larrain ce complexe culturel est marqué par une architecture résolument moderniste. L’ensemble est réalisé en béton brut et a la forme d’un cirque romain. La rotonde est fendue d’une brèche ouvrant sur le couchant. Dans l’arène centrale une grande plateforme gazonnée rafraîchit l’ensemble. Dans les bâtiments différentes salles permettent aux habitants du quartier de venir participer a des activités culturelles. Un bar restaurant avec une salle de concert, des bureaux et enfin la salle de spectacle complète l’édifice.
Le public de Tempo rubato nous a suivi ici et de nouveau c’est l’ambiance alephienne qui va faire vivre ce lieu pendant quatre jours. D’ores et déjà une fête est organisée dimanche soir après la représentation. Où va la musique lorsqu’elle s’arrête ? Je soupçonne certains d’avoir des bribes de réponse !





jeudi 18 janvier 2007

Hier mardi, représentation exceptionnelle a Villa Grimaldi ancien centre clandestin de détention, torture et extermination de la DINA (police politique de la dictature)
Ici dans cette ancienne villa bourgeoise des faubourgs de Santiago ont été sans aucun doute vécues parmi les heures les plus sombres de l’époque pinochetiste. Actuellement transformé en mémorial ce lieu est désormais appelé « Parc pour la Paix »
Enchanteur et enchanté par les âmes des corps disparus, il règne dans cet endroit un calme proustien. Et pourtant…
Après avoir installé les décors dans le « Teatro por la Vida » en plein air mais recouvert d’un gigantesque chapiteau, le doyen des lieu ancien détenu a proposé a la Compagnie un tour explicatif sur les agissements et fonctionnement du centre Villa Grimaldi.
A 19 h. la représentation a débuté, quelques deux cent personnes étaient présente. Une allégresse ponctué par le souvenir respectueux de la tragédie a résonné dans ce lieu désormais sacré. Les enfants jouaient autour. Le public riait et les âmes des « Detenidos Desaparecidos » se sont repues de musique et de théâtre…
Que vive la vie !
http://www.villagrimaldicorp.cl/