Aujourd’hui 26 janvier la Compagnie aleph est de retour de La Serena (500 km au nord de Santiago).
Nous avons répondu présent à l'invitation de l’Université de la Serena à venir jouer deux représentations au Théâtre municipal de cette ville côtière.
Donc,
mardi départ a 8h. du matin en bus Pulmann. 6 h. de, superbe panorama, décor, paysage et lumière plus tard nous avons été accueilli par le staff de l’université.
Les répétitions avec le contrebassiste remplaçant Christophe ont lieu dans la jolie Ecole de Musique. A 18h. le bus nous a emmené pour un tour(istique) de la ville. L’Université est trés présente partout… Le premier stop est pour admirer la vue impressionnante qu'on a sur toute la baie de Coquimbo et de la Serena depuis les terrasses du campus de la fac de science.
Puis nous "déambussons" dans la ville avec un membre de la fac qui nous explique gentiment l'historique de la création de la ville en 1548 (plus ancienne ville du Chili) ensuite nous admirons les églises, les marché et enfin un arrêt sur la surprenante plage de la Serena : a perte de vue du sable, des oiseaux, des chevaux des vagues immenses.
Ici la nature est très puissante, attention danger… Il y a une brume maritime qui voile les montagnes et l’horizon d’un tulle clair et donnent a l’ensemble une féerie particulière.
Nous partons manger a Coquimbo, la petite ville portière de l’autre coté de la baie. Ville de pirate ou parait t-il Francis Drake en personne y avait pris ses quartier. Et c’est peut être dans sa maison, sur le port, que nous nous arretons pour manger.
Une maison colorée a 3 étages avec des immenses pièces partout et une terrasse incroyable sur le toit. Une vue a 180 degrés sur le port et la ville a nos pieds pour prendre l’apéritif !
Le lendemain, matinée tranquille et départ pour le théâtre municipal, de ce genre de théâtre ou l’on imagine Sarah Bernarhd chanter au début du siècle.
Le public de la première représentation de 18h. est composé de gens qui n’ont jamais vu de théâtre et encore moins de spectacle français. A la fin de la représentation : quel accueil ! Quelle générosité et quelle reconnaissance dans tous ces regards brillants…
A 21 h représentation pour les financeurs les gens de l’université et les « élites » de la ville. Même accueil, même gentillesse. Le théâtre ne fait pas la différence, les émotions sont les mêmes pour tout le monde…
Et tout le monde est enchanté ; la mission est réussie au delà de nos espérances… Nous reviendrons c’est sur. Car il nous reste un seul regret : si peu de temps pour découvrir et profiter.
Surtout, de monter vers la cordillère dans cette si incroyable Vallée de l’Elqui : un monde minéral chargé d’énergie par les cristaux de roches…
Une autre fois !
vendredi 26 janvier 2007
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